mercredi 30 janvier 2008

Journal a fragments brulé

B : " Je crois qu'il est temps de partir "
C : " De partir ? "
B : " Je t'ai sorti de moi, pour me chercher des excuses, tu pars maintenant, tu n'existes plus, et tu n'existeras plus jamais "
C : " Partir ou ? "
B : " Le monde est rempli de gens tristes et seuls, de gens malsains comme je le suis, de gens prêt a tuer, des gens que tu pourras enrôler sur ton rafiot "
C : " Si je pars tu seras vraiment seul "
B : " Si tu pars je serais enfin moi-même "
C : " C'est peut etre moi qui te rend toi-même tu y as pensé ? "
B: " Ca m'a traversé l'esprit . Mais je n'en ai pas envie "
C : " Tu abandonnes ? Tu quittes le navire ? si on coule tu coules "
B : " Et ? "
C : " Et ? C'est tou ce que tu trouves a repondre ? un simple "et " ? Tu m'as fait revenir, je suis la, je pars pas . "
B : " Alors c'est moi qui pars , tout sera mieux que sera rafiot, l'Enfer le Paradis peu m'importe, tout ce que je sais c'est que tu es mon cancer, mon abîme, ma tristesse, ma fureur, ma rage, mon côté noir, ma part d'ombre . Je ne veux plus être associé a toi . "
C : " Je suis celui que tu r^ves d'etre "
B : " Tu sauras que je ne rêve plus . Et tu apprendras que tu ne rêves pas non plus, tu n'es rien d'autre qu'une illusion de mon esprit . Capitaine, tu n'existes pas . Ce discours que nous avons , je le fais seul, je tapote sur mon ordinateur et me donne la réplique, tu n'existes pas, tu n'as jamais existé, et tu n'existeras jamais . Je me parle en cet instant , j'ai toujours de la rage et de a colére, de la tristesse et du désespoir, mais il n'est plus utile pour moi que tu me serves de bouclier, tu n'es rien, rien d'autre qu'une création de mon esprit tordu, tu t'en vas . J'irais me cramer la peau, garderais mes os et mon âme mais je t'abandonne ici, je mettrais le feu au navire de mes hontes, tu n'existeras plus .
Et je brulerais, je brulerais, car j'ai peur , mais je serais là . Encore quelques temps, jusqu'a ce que mon coeur s'arrete , je resterai le crâne vissé sur la collone , les epaules claquantes ... Droit .
Plus d'horizon, plus d'illusion, pas de noir et blanc, du gris . Du feu . tout simplement .
B : " tu vois je suis seul a parler . "

B : " Brule maintenant "

à suivre là bas : http://monsieur-des-cendres.blogspot.com






1 commentaire:

viovio93 a dit…

Belle façon de dire adieu à son blog ^^